Le nom de domaine est le nom courant d’un site internet. Chaque ordinateur connecté au réseau internet possède une adresse IP constituée d’une suite de chiffre permettant de l’identifier. Pour plus d’efficacité, il a été décidé de faire correspondre à chaque adresse IP un nom différent : le nom de domaine. Chaque nom de domaine est unique. Il y a des extensions gratuites de nom de domaine et d’autres payantes. Parmi les gratuites il y a le .tk.
Les origines de l’extension .tk
Le nom de domaine gratuit .tk est le domaine national de premier niveau (TLD) réservé aux Tokelau (Nouvelle-Zélande). Comme ce territoire est trop petit, il n’en a pas grand besoin et le met ainsi partiellement à disposition d’utilisateurs étrangers. .tk est géré par la société Taloha à Amsterdam, aux Pays-Bas. .tk est très usité et c’est pour cela que des sites pirates contenant potentiellement des virus ou liens d’hameçonnage l’utilisent beaucoup. C’est pour cela que .tk est bloqué par certains fournisseurs d’accès au niveau DNS notamment aux États-Unis. Cela n’empêche que .tk arrive en troisième position des TLD derrière l’Allemagne et la Grande Bretagne.
Pourquoi le .tk est gratuit
L’île de Tokelau est peuplée de 1500 habitants environ, sur une minuscule superficie de 10 km². Typiquement, si l’île de Tokelau a « libéré » son domaine de premier niveau : .tk, c’est qu’il y a une bonne raison. Si comme dans tous les autres pays le nom de domaine était payant, les gens n’auraient aucun intérêt à enregistrer des .tk préférant leur TLD locale (.fr par exemple pour un français). Alors pourquoi le rendre gratuit ?
C’est tout simplement une question de publicité, pour faire connaître l’île et la faire gagner de l’argent. Cela est possible, gagner de l’argent en donnant des noms de domaines gratuitement. Pour cela, les domaines inutilisés pointent vers une page de publicité tandis que les domaines utilisés eux ne présentent aucune trace de publicités. Ainsi, il paraît que les .tk rapportent, sans rien coûter à ceux qui les réservent, et plus de 10% des revenus totaux de l’île. C’est donc une sacrée opportunité pour Tokelau, mais aussi pour les utilisateurs.